Tant que nous sommes vivants, d’Anne-Laure Bondoux

Bonjour à tous ! On se retrouve aujourd’hui pour la première lecture commune de ce blog, en partenariat avec Eole du blog Les lectures d’Eole. Pour lire sa critique cliquez ici !

wpid-wp-1432973093569.jpeg Bo et Hama, tous deux employés par l’une des « dernières usines à des milliers de kilomètres à la ronde », se sont aimés au premier regard. Un coup de foudre qui cède la place à un amour fort. Bo, rapidement rendu fou par leurs horaires différents, s’enfonce dans l’alcool. Un matin, il ne se réveille pas. Ce même matin, l’usine explose. Et Hama est toujours à l’intérieur puisqu’il ne l’a pas relayée.

Brisé et en quête d’un lieu où vivre en paix, le couple quitte la ville…

 J’ai beaucoup aimé ce roman. Pendant ma lecture, j’avais l’impression d’être revenue au temps où mes parents me lisaient des histoires avant de m’endormir. Car Tant que nous sommes vivants à la force d’un conte, de sorte qu’on admet tous les événements sans rien remettre en question. Il y a de nombreuses interventions du merveilleux, que l’on assimile sans objection. Et Anne-Laure Bondoux réussit là un tour de force : permettre au lecteur de s’oublier totalement, en laissant entièrement place à l’histoire. Un histoire passionnante, qui débute par la rencontre de Bo et Hama.

Le récit semble hors du temps, on sait qu’il y a l’électricité mais les hommes sont regroupés par « communauté » et sans les quelques indices de modernité on pourrait situer l’histoire dans n’importe quelle époque à partir de la révolution industrielle. J’ai trouvé très légèrement décevant que le rythme du roman ne s’accélère qu’à partir de la troisième partie, nous offrant alors de l’aventure et les clés de l’énigme du vieux Melkior.

« L’ombre et la lumière ! s’écria-t-il en brandissant sa canne sous son nez. Le jour et la nuit ! L’un révèle l’autre ! »

Le conte se fait parfois philosophe. Chaque titre de chapitre est un oxymore : « l’ordre et le désordre », « le vide et le plein », « la quiétude et l’inquiétude », et je vous laisse découvrir l’une des phrases clés du livre au dos de mon marque-page :

wpid-wp-1435044535386.jpg Mais, et c’est ce dont j’ai beaucoup discuté avec Eole, l’histoire de Bo et Hama ressemble aussi souvent à la vraie vie avec des « Haut(s) » et des « Bas ». L’écriture de l’auteur, très imagée, se révèle vraiment fascinante à partir de la troisième et de la quatrième partie, nous dévoilant tout doucement certaines choses.

Et je tenais à faire part de mon admiration pour l’illustratrice Hélène Druvert, dont l’illustration de couverture est magnifique et résume parfaitement le roman. On voit les routes qui s’entrecroisent, les différents moments forts de l’histoire et le jeu avec les ombres est époustouflant.

En résumé, je vous recommande vivement Tant que nous sommes vivants, un roman à la croisée des genres, des routes et des destins.

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Yoko

 



14 réflexions au sujet de « Tant que nous sommes vivants, d’Anne-Laure Bondoux »

  1. J’entends beaucoup parlé de ce livre .. Je l’ai déjà vu pas mal de fois à la librairie ! Il faudrait que je me le procure ! Il a l’air génial ! 🙂

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